Producteurs et enseignes veulent stopper la chute du marché du fruitier par la qualité. Une plantation au lycée agricole de Montluçon-Larequille (03) implique l'enseignement dans cette démarche.
Ces dernières années, les ventes d'arbres fruitiers ont plus fortement chuté que d'autres groupes de végétaux. Les sommes dépensées ont aussi diminué, mais l'élévation du prix moyen des sujets vendus fait que la baisse en valeur est inférieure à la baisse en quantité.Dans ce contexte, producteurs et distributeurs « ont pris conscience de la nécessité de valoriser leurs produits sur des critères de qualité. De plus, le besoin de conforter le consommateur dans son acte d'achat, sur un produit d'apparence complexe (choix d'un porte-greffe, d'une variété) s'impose », explique Excellence Végétale, l'association créée il y a quelques années pour accompagner les entreprises de la filière dans leurs démarches d'obtention du Label Rouge. Chacun reconnaît que « s'il existe une obligation que le contenu d'un produit soit conforme aux allégations portées sur l'emballage, dans la réalité du marché certains produits n'y répondent pas et des variétés peuvent, par exemple, être incorrectement étiquetées. La biologie et l'écologie des arbres fruitiers sont des sujets difficiles pour un jardinier amateur : autofertilité ou autostérilité des variétés, porte-greffes, adaptation au climat régional... » La compréhension de ces notions est pourtant essentielle pour assurer une production satisfaisante de fruits et bien informer le consommateur est indispensable afin de prévenir toute déception.Il est donc apparu nécessaire qu'un référentiel indiscutable soit mis en place. Cette garantie est portée par les signes d'identification de la qualité et de l'origine parmi lesquels le Label Rouge : un groupe de travail a été mis en place, via Excellence Végétale, qui a déjà participé à la mise en oeuvre du Label sur le dahlia ou le rosier, entre autres.