L'Unep, Union nationale des entrepreneurs du paysage et Hortis, association des gestionnaires d'espaces de nature en ville, ont rendu publique récemment les derniers résultats de leur observatoire des villes vertes.
La première mouture de l'observatoire des villes vertes avait été dévoilée l'an dernier. Elle classait un panel de villes volontaires selon des critères de surfaces d'espaces verts disponibles par habitant, de budget consacré à la nature en ville, etc. Cette année, ce sont « 20 villes parmi les plus en pointe sur le végétal » (1) qui ont été sur deux aspects de leur gestion : la connexion et les jardins partagés.On y apprend que plus de la moitié de ces villes ont créé des applis pour smartphone pour faciliter le lien entre citoyens et espaces verts. Plus d'une sur trois proposera cette année des bornes interactives à vocation éducative. Une sur 6 aura recours aux objets connectés dans l'entretien de ses espaces verts pour l'arrosage ou le suivi des plantations. Les « Green Geeks », villes qui imposent la tendance, via le monitoring végétal (qui consiste à suivre des indicateurs pour l'arrosage, par exemple, à distance, vi des objets connectés), des sites ou applis mobiles dédiés aux parcs et jardins, et qui adoptent les technologies qui ont fait leurs preuves, sont Caen, Reims, Strasbourg et Mérignac. Les « Végétal Hackers », à la pointe de l'innovation et qui introduisent le digital dans les par cet jardins et lancent des expérimentations pilotes (drones, objets connectés...) sont Montpellier, Nancy, Marseille, Lyon, Tourcoing et Angers.