La pépinière, l'horticulture et le paysage peuvent-ils s'ouvrir aux jeunes ? À l'invitation du CNPH, 40 conseillers en insertion ont mis le pied sur le terrain.
«Ayez en tête que nous ne cherchons pas un diplôme mais des compétences », a résumé Isabelle Bispo, spécialiste de l'emploi agricole à l'Adefa 49, dans son intervention finale auprès de la quarantaine de conseillers de Missions locales. Il s'agissait d'éclairer ces acteurs de l'insertion professionnelle et de leur faire découvrir nos métiers de l'horticulture et du paysage ainsi que leurs potentialités d'embauche. Lors des trois tables rondes, au centre de formation La Piverdière (spécialisé dans la fleuristerie), à Bouchemaine (49), Pascal Cadeau et Audrey Pommelet, tous les deux formateurs techniques au Centre national de promotion horticole (CNPH) de La Ménitré (49), ont insisté sur l'importance des compétences liées à la conduite d'engins (exemple le certificat Caces) et à l'application de produits phytosanitaires (comme le certificat Certiphyto). Ils ont également mis en avant des aptitudes aussi simples que « la capacité à observer, à compter, le dynamisme que l'on va jauger très simplement, la fiabilité, la ponctualité... »L'un comme l'autre s'attachant par ailleurs à élargir l'image des métiers du végétal spécialisé. « Les entreprises du végétal ont besoin de personnes capables d'assurer des travaux de maintenance, de même dans les grosses entreprises de pépinière, vous trouverez des postes de mécaniciens agricoles jusqu'à des postes administratifs », a rappelé Pascal Cadeau. Un éventail d'aptitudes que l'on retrouve également dans le secteur du paysage, mais structurées autour du statut d'apprenti « très recherché », ont assuré Michel Jaunay et Anne Marie Boucard, formateurs au lycée Le Fresne, à Angers (49).