La décision de déménager le Salon du végétal à Nantes et d'en modifier les dates provoque des remous à la ville d'Angers et parmi les professionnels.
Christophe Béchu, maire d'Angers et président de l'agglomération Angers Loire Métropole, ALM, ne voit pas, et c'est un euphémisme, d'un très bon oeil le déménagement du salon du Végétal (notre annonce de la semaine dernière), qui représente une activité importante pour la ville, ainsi qu'un emblème fort de l'identité d'Angers en tant que capitale française du végétal d'ornement. Dès l'annonce par le Bureau horticole régional des nouvelles dispositions prises pour le salon, à savoir l'organisation à Nantes la troisième semaine du mois de juin, l'élu a organisé, le 20 mai, une réunion de crise en mairie. Y ont participé, selon un communiqué de la mairie d'Angers, «des chefs d'entreprises à l'image d'Yves Gidouin, PDG de Fleuron d'Anjou, ainsi que des représentants de la Chambre de Commerce et d'Industrie du Maine-et-Loire, de la Chambre d'Agriculture, de l'Agence de développement économique d'ALM (ALDEV), de Végépolys, de Terra Botanica, de l'Office Communautaire des Variétés Végétales (OCVV), de l'Agglomération de Saumur, du Conseil Départemental du Maine-et-Loire et de la Région Pays de la Loire». Ces participants ont, toujours selon le communiqué, «déploré à l'unanimité la décision brutale et unilatérale du Bureau Horticole Régional de délocaliser à Nantes le Salon du Végétal. Cet événement, organisé depuis 30 ans à Angers, bénéficiait du soutien de l'ensemble de la filière locale ainsi que de financements de la Communauté urbaine, du Département et de la Région».