Le congrès annuel, les 23 et 24 juin 2016, a été l'occasion pour le syndicat de soulever les nombreuses problématiques traitées par ses six pôles, et de remotiver les troupes sous la thématique de la « force positive ».
«À quoi ça sert tout ça ? » La question un rien provocante d'Ollivier Ottenwaelder, secrétaire général de la FNPHP (Fédération nationale des producteurs de l'horticulture et des pépinières) devant les congressistes réunis dans l'amphithéâtre du lycée horticole de Dardilly (69) a certainement fait écho à l'état d'esprit des uns et des autres dans un contexte bien morose. Les aides obtenues de l'État semblent dérisoires (CICE, baisse de charges, subventions distribuées au compte goutte et de manière opaque...) au regard des efforts demandés aux chefs d'entreprise horticoles qui doivent sans cesse s'adapter : déclaration sociale nominative, prélèvement d'impôt à la source, complémentaire santé obligatoire, impasses phytosanitaires... Sur chacun de ces sujets, le syndicat a répondu présent au travers de l'un ou l'autre de ses six pôles : Communication, Marchés, Performance, Juridique, Environnement et protection des végétaux, Relations internationales. Travailler sur la reconquête du marché des plantes d'intérieur, aider à la vente directe grâce à la rédaction d'un guide, mieux connaître la situation des entreprises grâce à des observatoires, faire du lobbying auprès des instances politiques afin de mieux faire intégrer les spécificités du monde horticole dans les textes (P3A, PCAE, accessibilité, pénibilité, complémentaire santé...), promouvoir la qualité de la production locale auprès des collectivités, développer de nouvelles solutions phytosanitaires (dérogations 120 jours, usages mineurs...) sont quelques-unes des actions mises en oeuvre au sein du syndicat.