À l'occasion de son assemblée générale, le 30 juin dernier à Paris, l'Institut technique de l'horticulture a fait le point sur ses actions, et illustré sa nouvelle orientation stratégique « Économie et marchés » à travers trois interventions.
Comme la production, l'expérimentation souffre de moyens toujours plus restreints pour mener à bien ses programmes. Engagés dans une logique d'appels à projet, les responsables de station doivent parfois planifier des essais pour lesquels ils ne seront pas sûrs d'avoir des aides. Conscient des difficultés de la filière et des « financements qui fondent comme neige au soleil », Benoît Ganem, président de Val'hor, a assuré les participants de l'assemblée générale d'Astredhor, en juin 2016 à Paris, du soutien de l'interprofession. Cette dernière finance l'Institut, avec le Casdar, FranceAgrimer (FAM), les régions, les cotisations de plus de 1 200 adhérents, et d'autres cofinancements. Faisant référence aux formats courts télévisés « Mission : végétal » programmés depuis mai et qui seront renouvelés dès le 5 septembre, Benoît Ganem a précisé : « On pourra donner envie de végétal, si parallèlement il n'y a pas d'expérimentation, on se tire une balle dans le pied ! »