Peut-on encore concevoir la ville sans agriculture urbaine ? Pour les jardins, comestibles et/ou ornementaux - au sol, en façade ou en toiture -, aucun doute ne subsiste. Pour la ville jardinée en intérieur par des collectifs, entreprises et particuliers, le phénomène est validé par l'émergence de projets partout dans le monde ; il influencera l'aménagement urbain. À ce jour, on n'a pas encore de retour sur la rentabilité économique de ces structures et systèmes originaux ou high-tech. Il y aura bien sûr moins de communication sur les insuccès et, comme pour les murs végétaux, on assistera à un élagage de l'offre.
Les « fermes urbaines » bousculent les codes de culture. Elles apportent leur lot d'innovations techniques vulgarisables en production, mais aussi auprès du grand public et des nouveaux jardiniers qui seront consommateurs de matière première végétale et d'agrofournitures.
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