En 2015, la ville de La Motte-Servolex (73) a testé quatre mélanges de différents fournisseurs. Ci-dessus, le mélange présente un taux de recouvrement nettement supérieur aux autres.PHOTO : CLAUDE THIERY
Une journée technique organisée récemment en Rhône-Alpes a permis de montrer que, techniquement et économiquement, la végétalisation est devenue une alternative crédible à l'usage des produits phytopharmaceutiques dans les cimetières. Trois expériences menées par des collectivités, en Savoie, en Bretagne et dans l'Ain, ont illustré le propos.
L'entretien des cimetières français est fortement consommateur de produits phytopharmaceutiques. Même pour des communes engagées dans la réduction des herbicides sur leurs espaces publics, ce lieu est en général le dernier endroit où ces produits sont utilisés. Il représente des surfaces importantes à entretenir : allées principales et secondaires, intervalles autour des tombes, concessions non entretenues, autant d'endroits qui jusqu'alors étaient désherbés chimiquement (herbicides antigerminatifs et foliaires). La présence de mauvaises herbes y est souvent mal perçue. Des cimetières où l'herbe se développe sont, pour certains, synonymes d'abandon, de non-respect envers les défunts. Et l'information et la communication sur les nouvelles techniques sont encore largement insuffisantes.
2007
Contenu réservé aux abonnés du Lien Horticole
Pour y accéder : 3 possibilités !
5 %
Vous avez lu 5 % de l'article
Vous êtes déjà abonné,
Si vous n'avez pas de compte, inscrivez-vous. Vous aurez besoin de votre numéro d’abonné.