Il ne manque pas de mois sans que nous ne recevions des annonces de nouvelles formations en maraîchage, mais quasiment pas en productions ornementales. Certaines écoles ont fermé des classes en pépinière, et plus récemment en floriculture. Nos entretiens avec des responsables de centres de formation, en Rhône-Alpes et en Anjou, confirment de fortes tensions pour le recrutement en productions horticoles alors que le maraîchage (biologique surtout) est très en vogue. Cette voie du raisonné et du bio s'inscrit dans la veine du plan « Enseigner à produire autrement », lancé par la Direction générale de l'enseignement et de la recherche (DGER), en 2014 pour quatre ans, et dans le projet agro-écologique pour la France (*) mis en avant par le ministère de l'Agriculture. Si le maraîchage a su tirer son épingle du jeu et redorer son image, les productions ornementales ne semblent vraiment pas en profiter.

L'enseignement horticole est-il vraiment sous tension ? Y a-t-il des disparités entre voie initiale, apprentissage et formation continue ? Quelles compétences sont attendues ?
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