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Tractoriste Un emploi assuré en agriculture

Les stagiaires de la formation tractoriste ont été évalués en situation su une plate-forme dédiée… au sein du CFPPA de Romans-sur-Isère. ©CFPPA Rormans-Sur-Isère Les stagiaires de la formation tractoriste ont été évalués en situation su une plate-forme dédiée… au sein du CFPPA de Romans-sur-Isère. ©CFPPA Rormans-Sur-Isère

Les treize premiers stagiaires du CFPPA de Romans-sur-Isère (26) ont passé leur évaluation finale.

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Les treize premiers stagiaires du CFPPA de Romans-sur-Isère (26) ont passé leur évaluation finale.

Parmi les métiers « en tension », c'est-à-dire qui peinent à recruter des personnels compétents et qualifiés, il y a les activités de conduite et de maintenance des machines et engins agricoles. Les cultures spécialisées (viticulture et arboriculture) sont particulièrement demandeuses de ces profils, mais aussi, potentiellement, les productions horticoles et le paysage... Ainsi, le CFPPA Terre d'horizon, à Romans-sur-Isère, a accueilli les stagiaires au sein d'une nouvelle formation dédiée au métier de « tractoriste ».

Quatre cents heures de formation Pour cette première session, treize personnes, dont deux femmes, ont été retenues sur 25 candidatures.Les modalités comprenaient un entretien individuel avec curriculum vitæ à l'appui et une mise en situation de conduite simple. Ces adultes devaient pouvoir justifier d'une première expérience professionnelle réussie dans le secteur agricole, avoir en tête un projet professionnel ou être demandeurs d'emploi. « Certains avaient déjà utilisé des tracteurs en entreprise, mais souhaitaient se perfectionner et optimiser leur conduite afin de mieux se placer sur le marché de l'emploi », expliquent les organisateurs de la formation, qui précisent que « d'autres ont été recommandés par leur employeur ou souhaitaient évoluer dans leur entreprise. Ils ont donc profité de la saison hivernale pour se former. Enfin, quelques-uns n'avaient aucune expérience en conduite mais connaissaient bien les filières concernées (la viticulture, l'arboriculture) et semblaient assez à l'aise avec les machines le jour des sélections ». Ce cursus devrait également permettre à des travailleurs saisonniers de trouver un emploi pérenne.

Le parcours, d'une durée de 400 heures, comprend 270 h au centre de formation et 130 h en entreprise. Les stagiaires ont appris à conduire tracteurs et engins de différentes tailles et puissances, avec ou sans remorque, attelés ou non, sur la plate-forme d'initiation à la conduite. Sur le terrain, ils ont réalisé, entre autres, des opérations de travail du sol, de broyage ou de traitements phytosanitaires. De même, ils ont appris à entretenir les machines qu'ils seront amenés à utiliser sur leur futur poste de travail et à effectuer de petites réparations grâce à un module d'initiation aux travaux du fer. Tous ont obtenu le CACES n° 8, permettant la conduite des tracteurs de plus de 50 CV. Ils ont aussi passé le Certiphyto, obligatoire pour utiliser les produits phytosanitaires.

Recrutements « difficiles » À la suite d'un appel d'offres, le Fonds national d'assurance formation des salariés des exploitations et entreprises agricoles (FAFSEA*) avait attribué les moyens nécessaires pour supporter la durée de cette formation entre janvier et mars 2017. Elle a été ouverte à la demande des employeurs du secteur agricole : au 20 avril 2016, le bassin Drôme Ardèche Nord recensait 30 projets de recrutement identifiés dès le premier trimestre, dont les deux-tiers qualifiés de « difficiles » par Pôle emploi.

(*) Autres partenaires : le Pôle emploi de Romans-sur-Isère, la chambre d'agriculture, et l'ADEFA26.

O.M.

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