Interprofession Une famille à dix pour ancrer le végétal chez le consommateur
À l'occasion de son assemblée générale annuelle, Val'hor a validé l'arrivée de l'Uniphor et fait le point sur ses actions.
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À l'occasion de son assemblée générale annuelle, Val'hor a validé l'arrivée de l'Uniphor et fait le point sur ses actions.
Rapports moraux et financiers votés sans heurts par les 9 familles représentées (*), actions validées sans aspérités, l'assemblée générale de Val'hor, qui s'est tenue le 4 octobre, est en général un rendez-vous plutôt feutré et consensuel. L'événement qui a marqué le rendez-vous 2017, à savoir l'accueil de la Coordination rurale, dont la branche horticole n'est autre que l'Uniphor, une voix qui s'est toujours montrée plutôt vindicative dans le paysage horticole français, remettra-t-il en question ce bon ordre établi ? On le saura l'an prochain. Pour cette édition, les échanges de bienvenue de circonstance sont restés classiques.
Pour que la plante soit de première nécessité Sinon, que retenir de cette année ? Que les comptes sont certifiés sains par le commissaire aux comptes. Que le président en place, Benoît Ganem, et son équipe, ont fait voter une année de prolongation de leur mandat afin que le prochain, qui doit reposer sur les épaules de la production, coïncide avec le programme d'actions qui portera sur la période 2018 à 2021. Pour le reste, impossible de rappeler l'intégralité des 63 actions de promotion menées de front. Celle qui se taille la plus large part du budget est Mission : Végétal, un programme TV court diffusé sur M6. De septembre 2016 à juillet 2017, 52 épisodes inédits ont été diffusés, pour 248 diffusions en tout et 182 millions de contacts TV. Si l'on en croît des focus group (groupes de discussion) que la chaîne a commandés à l'institut Harris interactive, ces programmes plaisent par l'originalité du contenu, même si la solution végétale apportée est jugée un peu trop courte. Un lien plus évident avec le site internet et des contenus additionnels sont à envisager. Sinon, cette année, deux nouveaux partenariats ont vu le jour :. l'un avec l'Observatoire français d'apidologie dans le cadre de la semaine des fleurs pour les abeilles, au printemps dernier ;. l'autre avec l'Union nationale pour l'habitat en vue de la semaine nationale des HLM. L'après-midi, l'économiste Nicolas Bouzou (cabinet de conseil Asterès) a expliqué qu'il considère la filière comme pleine d'avenir pour peu qu'elle se débarrasse de certains éléments de langage, la notion de végétal d'ornement, par exemple, qui symbolise le secondaire qui ne sert à rien alors qu'il faut au contraire tout faire pour que la plante soit de première nécessité, et si elle sait s'adapter à une constante de notre société : le besoin de gain de temps. Un sujet à retrouver plus longuement dans une prochaine édition...
(*) Val'hor rassemblait avant l'arrivée de l'Uniphor 9 familles, réparties en trois collèges : Production (FNPHP, Felcoop, UFS), Commercialisation (FGPP, FNMJ, Floralisa et FFAF) et Paysage (Unep et FFP).
Légende photo : Une vigne ou des « végétaux d'ornement », comme nous les qualifions dans la filière, pour agrémenter une façade ? Le consommateur ne fait pas la différence et la qualification « d'ornemental » ainsi que sa connotation de « qui ne sert à rien et est secondaire », ne peuvent que nuire à la consommation ! (c)Pascal Fayolle
P.F.
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