Formation 50 ans de partenariats avec les professionnels
Jeune quinquagénaire, le lycée Angers Le Fresne (49) s'ancre toujours plus dans un territoirede végétal spécialisé.
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Le vendredi 20 octobre dernier, la très vaste assemblée réunie au lycée Angers Le Fresne ne saluait pas seulement le demi-siècle d'existence de l'école angevine mais aussi l'enseignement agricole en général. Précisément sur les terres d'élection d'Edgard Pisani qui, en tant que ministre de l'Agriculture, a eu cette idée judicieuse d'offrir un enseignement technique de qualité « pour donner aux jeunes ruraux le choix de leur destin ».
Le lycée fonctionne comme une tête de réseau pour l'enseignement initial et la formation continue. Parmi les évolutions et les projets en cours à l'Eplefpa Angers-Segré (*), Denis Laizé, le président du conseil d'administration, regrettait que le dossier de financement de la nouvelle serre n'avance pas : « Il est certain qu'on ne peut pas enseigner l'horticulture durable de demain avec les outils d'hier. Or, il est nécessaire de trouver des réponses aux exigences économiques et sociétales. L'une d'elles est l'enseignement de l'agroécologie. » En 2016, le domaine a reçu le label Ecojardin.
Dynamiqued'accompagnement
Bien ancré dans la vie de la filière, Le Fresne participera également à l'Unité mixte technologie STRATège, notamment sa jardinerie : ouverte au grand public le vendredi, elle servira de lieu de test pour des nouveautés destinées aux jardiniers urbains. L'établissement s'inscrit aussi dans le pôle de compétitivité Végépolys et participe à Plante & Cité.Robert Chazelle, l'avant-dernier directeur d'Angers Le Fresne, est désormais chargé d'une mission d'animation et de développe-ment des territoires à la DGER (Direction générale de l'enseignement et de la recherche). Il soulignait combien « dans le contexte difficile de la filière horticole, les ateliers technologiques et les exploitations de l'enseignement agricole sont au coeur de la dynamique d'accompagnement des professionnels. Les licences professionnelles constituent un atout supplémentaire. Le site d'Angers tire parti de sa richesse territoriale et de l'inversion du processus de recherche expérimentation. Dans cette dynamique de bottom-up (remontée), tous les ac-teurs en deviennent des partenaires potentiels ».
Linda Kaluzny-Pinon
(*) Établissement public local d'enseignement et formation professionnelle agricoles.
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