Paysage Le bal automnal lyonnais a démarré sur une bonne note

Salonvert il y a trois semaines, le congrès d'Hortis, les gestionnaires d'espaces nature en ville, la semaine dernière, et Paysalia début décembre : le hasard a rassemblé à Lyon (69) et alentour trois rendez-vous majeurs pour les professionnels du paysage (voir notre édito de la semaine dernière). De quoi créer la saturation ? En tout cas, pour l'édition régionale de Salonvert, les exposants se sont montrés relativement satisfaits.

Bien choisir les variétés de gazon

L'organisateur du Salon des espaces verts et du paysage, Profield Events, avait choisi de se rapprocher de Lyon, en s'installant à Vénérieu (38). C'est sur une base nautique que la manifestation a pris ses quartiers cette année, avec une nouveauté au programme : le rapprochement avec un autre salon de Profield destiné aux travaux publics, le Salon B&TP, qui, lui, ne semble pas avoir trouvé son public. Pour la première fois, une édition régionale accueillait un espace conseils où les organismes indépendants, comme le Groupement national interprofessionnel des semences et plants (Gnis) ou la Société française des gazons (SFG) pouvaient faire passer des messages, par exemple sur la nécessité de bien choisir la qualité des semences de gazon au moment du semis. Bien menée à la conception, cette réflexion permet de réaliser de nombreuses économies de gestion.

Enfin, on peut retenir pour cette édition de Salonvert que les pépiniéristes qui avaient choisi d'exposer notaient unanimement la remontée en puissance des commandes publiques. Les appels d'offres sont de retour et le temps consacré à y répondre est à la hausse. Les producteurs espèrent désormais que les commandes suivront et que les prix seront à la hausse également.

Pascal Fayolle