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Fête des morts Un Día de los muertos au banc d'essai

Les moins de 35 ans, les "millennials", sont 27 % à bien voir en quoi consiste le Día de los muertos, d'où l'idée de lancer cette fête au sein de l'Hexagone pour supplanter une Toussaint en perte de vitesse.

Des codes venus d'ailleurs peuvent-ils relancer un marché qui s'essouffle ?

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Pour les Français, les fleurs sont essentielles pour rendre hommage à un défunt. Et la tradition la plus courante, dans l'Hexagone, pour un tel hommage, est encore de déposer sur la tombe des chrysanthèmes à la Toussaint.

Première dans le Marais

Or, si l'on en croit les chiffres avancés par l'Office hollandais des fleurs (OHF), aujourd'hui les seniors de 65 ans et plus sont les plus nombreux à se rendre au cimetière (64 %), contre 47 % des personnes âgées de moins de 50 ans. À l'inverse, les jeunes, âgés de moins de 35 ans, ont tendance à se tourner vers des méthodes moins traditionnelles.

Pour éviter que la Toussaint ne se meure, il faut, selon l'Office, un événement annuel qui ait du sens. Un sens que les millennials (les personnes nées entre 1980 et 2000), qui préfèrent l'aspect positif du souvenir et qui s'intéressent à des codes provenant d'autres cultures, trouveraient dans une tradition venue du Mexique, le Día de los muertos, jour des morts. Bonne nouvelle pour notre secteur, les fleurs sont indispensables, elles indiquent le lieu où se déroule la fête et symbolisent la fragilité de la vie. Pour tenter de la lancer en France, l'OHF organise un événement le 1er novembre dans le Marais, à Paris. Il est annoncé spectaculaire. À suivre, donc !

Pascal Fayolle

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