L'expression recèle différents enjeux que les pépiniéristes du Pôle paysage de la FNPHP ont évoqué lors d'une table ronde, à Paris le 18 janvier dernier.
Préservation de la biodiversité, survie de la profession : les enjeux de la thématique « Plante locale » ont alimenté les échanges entre la trentaine de participants à la table ronde organisée par le Pôle paysage de la Fédération nationale des producteurs de l'horticulture et du paysage (FNPHP). Le débat était riche et les interrogations nombreuses ce 18 janvier 2017 à Paris. La journée a traité deux approches possibles : . l'origine génétique de la plante, mise en exergue avec le lancement en 2015 des labels « Végétal local » et « Vraies messicoles »;. et la production de proximité.Comme Michel Le Borgne, pépiniériste et animateur du Pôle paysage, l'a souligné, les échanges auraient pu être encore plus fructueux si paysagistes-concepteurs et entrepreneurs du paysage avaient répondu plus nombreux à l'appel. Car l'objectif de ces journées pour les pépiniéristes consiste à mieux cerner les attentes de leurs clients. L'engouement pour le « local » est réel, en témoigne la multiplication des projets d'aménagements requérant des plantes indigènes. Or, si le label « Végétal local » se justifie pour certains espaces naturels ou semi-naturels ou dans le cas de travaux de génie écologique, « une telle exigence écosystémique n'a pas d'intérêt pour un square urbain », précise Gérard Largier, de la Fédération des conservatoires botaniques nationaux, porteur du label en partenariat avec Afac-Agroforesteries et Plante & Cité.