Cinquante horticulteurs et salariés horticoles ont participé à la journée organisée, le 2 février dernier, par la MSA du Maine-et-Loire.
«Dans les serres et tunnels, la sécurité en hauteur est une question complexe. Les solutions sont étroitement liées aux interactions entre différents acteurs. Et certains éléments, comme l'absence de points d'ancrage ou le fait que les serres sont de plus en plus hautes, pèsent dans leur mise en oeuvre », a d'emblée rappelé Marc Viel, conseiller de prévention à la Mutualité sociale agricole et cheville ouvrière de cet événement.Face à cette complexité, la journée se voulait résolument « opérationnelle », un pari largement gagné. Le matin, au siège de la MSA49, les participants ont pu se familiariser avec la démarche de prévention. Pour réussir un chantier en hauteur, l'idéal « est d'agir le plus en amont possible, dès la conception de la structure de la serre et de ses équipements. Mais il faut aussi analyser les situations de travail et les modes opératoires », a rappelé Marc Viel avant de conseiller aux chefs d'entreprise « de s'appuyer sur l'organisation, les personnes et la technique » afin de construire leur démarche de prévention.Consultant (Cabinet JLG conseil et formation), Joël Le Garff a, quant à lui, présenté, avec précision, les équipements actuellement existants. Des garde-corps jusqu'à la plate-forme mono-pan en passant par l'échelle (simple ou télescopique), l'échafaudage roulant, le déambulateur, et les équipements de protection individuelle (EPI), l'expert a détaillé chaque matériel allant jusqu'à pointer en cas de besoin, les voies d'amélioration possibles et à démystifier certaines idées. Notamment le rôle de « retenue » que jouerait la bâche plastique en cas de chute.