Le magazine 60 millions de consommateurs met les pieds dans le plat après l'analyse de bouquets.
A quelques jours de la Saint-Valentin, un article paru début février (*) dans 60 millions de consommateurs a provoqué la colère des fleuristes. Dans 10 bouquets de roses coupées analysés pour leur enquête, provenant d'autant d'enseignes de fleuristes, les enquêteurs ont retrouvé « 49 molécules différentes dont des substances très persistantes dans l'environnement ». Aucun des bouquets passés au crible n'est dépourvu de substances chimiques. Seule l'enseigne engagée dans le commerce équitable, Aquarelle, a proposé un bouquet qui a été classé « bon », avec 4 résidus de pesticides retrouvés, dont un seul interdit en France. Quatre bouquets ont été jugés « acceptables », les autres « très insuffisants », avec jusqu'à 25 résidus de pesticides, dont 9 interdits en France dans le pire des cas.