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Le fléau des mille chancres du noyer est à nos portes

Scolyte vu de profil.PHOTO : STEVEN VALLEY, OREGON DEPARTMENT OF AGRICULTURE
Scolyte vu de profil.PHOTO : STEVEN VALLEY, OREGON DEPARTMENT OF AGRICULTURE

Depuis leur premier signalement dans le nord-est de l'Italie à l'automne 2013, la maladie des mille chancres du noyer et son scolyte vecteur menacent sérieusement les pépinières, les vergers, les espaces verts et les forêts françaises. Une surveillance collective s'impose.

La première fois que cette redoutable maladie des mille chancres du noyer (Geosmithia morbida) a été détectée sur notre continent, c'était en Italie en novembre 2013, dans la plaine du Pô (région de Vénétie), sur quelques noyers noirs d'Amérique (Juglans nigra). Les sujets atteints se situaient, pour les plus jeunes âgés de 15 ans, dans une noyeraie destinée à la production de bois, et pour les plus vieux de 80 ans, dans un jardin privé. Ces signalements ont interpellé d'emblée les autorités phytosanitaires européennes (*) qui ont inscrit le champignon sur une liste d'alerte. Malgré cette disposition, le complexe parasitaire « scolyte-chancres » est devenu endémique dans cette région. Face à la menace qu'il représente, la Commission européenne a demandé une analyse officielle de risques, notamment pour mieux contrôler la circulation du matériel végétal sensible. En France métropolitaine, compte tenu de l'importance des noyers, une surveillance collective s'impose pour agir le cas échéant, de façon réactive, concertée et efficace.

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