En soi, ce n'est pas une révolution. « Il existe déjà des rosiers paysagers (arbustifs et couvre-sol) issus de bouture et cultivés en conteneur », précise Sophie Bresch, responsable projets à la station CDHR (Comité de développement horticole de la région) Centre - Val de Loire. Pour les rosiers de jardin, il en va autrement, la majorité étant issus de greffage. Or un obtenteur propose désormais une gamme suffisamment large de cultivars susceptibles d'être multipliés par bouturage et capables de se développer en pleine terre sur leurs propres racines (ORF, Own Root Field), de quoi intéresser les rosiéristes. La station a donc entamé en 2016 une expérimentation destinée à comparer la production pleine terre de rosiers de greffe et celle de rosiers de bouture. Elle a présenté ses premiers résultats en septembre, lors de ses portes ouvertes à Saint-Cyr-en-Val (45).

Grâce à de nouvelles sélections, les rosiéristes se voient offrir la possibilité de s'affranchir du greffage et de proposer en moins de neuf mois des plantes en racines nues issues de bouture. Le CDHR Centre-Val de Loire (Astredhor Loire-Bretagne) étudie ce nouvel itinéraire.
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