Comment aborder la question du jardin facile ? Le sujet est vaste. La première facette du cube semble être : le jardin est-il une activité facile ou pas ? Vient rapidement une seconde facette : faut-il ou pas rendre le jardin facile ? Car que reste-t-il au professionnel si l'amateur peut tout faire sans lui ? Puis viennent une profusion de pistes : le jardin facile est-il le même pour tout le monde ? Au fond qu'est-ce que la facilité ? Se situe-t-elle sur un plan purement technique ? Le sujet est-il nouveau ? Le jardin imaginé par le paysagiste Gilles Clément, visant à « faire le plus possible avec, le moins possible contre », est-il facile pour l'amateur ? Ou peut-il vite se muer en simple friche, qui serait le stade ultime de la facilité, qui n'est d'ailleurs pas exempte de qualités en particulier vis-à-vis de la biodiversité ? On peut facilement trouver d'autres idées, le sujet pourrait nous occuper sur plusieurs numéros !

Du 20 au 22 juin, le Salon du végétal aura pour thème Le jardin facile. La question est centrale pour ne pas enfermer le marché dans un rôle de passe-temps réservé aux initiés mais en faire un marché de masse. Mais face à une activité tributaire des saisons, du climat, et utilisant du vivant avec ce que cela comporte d'aléas et de problématiques techniques liées aux sols, aux expositions ou à l'irrigation, rendre le jardin plus facile n'est pas une tâche si simple pour la filière.
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