Paysalia Le nouveau Maître jardinier est une jardinière !
Pour la première fois, c'est une femme, Anne Cabrol, qui est sortie vainqueur du Carré des jardiniers, dont le jury décerne tous les deux ans le titre de maître jardinier.
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Pour la première fois, c'est une femme, Anne Cabrol, qui est sortie vainqueur du Carré des jardiniers, dont le jury décerne tous les deux ans le titre de maître jardinier.
Si le Salon Paysalia a vu le jour en 2009, c'est en 2011 que le Carré des Jardiniers s'est inséré au sein de la manifestation. Le concept : cinq jeunes paysagistes réalisent des jardins dans le cadre du salon et celui qui a le plus séduit le jury, composé de membres de la filière mais aussi de professionnels d'autres secteurs d'activités et placé sous la présidence du paysagiste Jean Mus, se voit décerner le titre de Maître jardinier pour deux ans. L'édition 2017 aura été un peu particulière, l'une des candidates ayant dû se retirer du concours au dernier moment. Ne restaient dès lors que quatre candidats dont une seule femme, qui a néanmoins parfaitement tiré son épingle du jeu en coiffant les trois jardiniers qu'elle a affrontés. Avec son projet intitulé « Les gens heureux », Anne Cabrol succède à Sylvère Fournier, Maître Jardinier 2015. On la retrouvera à Jardins, Jardin, aux Tuileries, début juin 2018.Car le vainqueur de la compétition remporte un chèque de 15 000 euros, mais aussi le droit de présenter ses talents au public parisien l'année suivante !
Déclinaisons d'un "Docteur jardin"La thématique sur laquelle devaient plancher les concepteurs de jardins cette année était : « aux bons soins du Docteur jardin ». L'occasion de mettre en oeuvre l'une des grandes thématiques aujourd'hui, à savoir la santé et le bien-être.
Après une licence en Infographie Aménagement Paysager, Anne Cabrol, devenue responsable de boutique, puis responsable d'agence (elle travaille pour l'entreprise Tarvel), jardinière depuis six ans, connaît bien son sujet : elle a créé, en 2015, un jardin thérapeutique à l'hôpital psychiatrique de Bourgoin. Son jardin, dont l'objectif était d'être visité pieds-nus, présentait en son coeur une pelouse dessinée de graphisme anguleux. En fait, la représentation graphique d'une molécule, celle de l'ocytocine, hormone du plaisir et du bien-être. . « Le végétal est devenu un art de vivre. Certains artistes contemporains utilisent le végétal dans leur performance.
P.F.
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