Élagage Miracle à la tronçonneuse...
L'activité est en forte progression et le recrutement devient plus difficile.
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L'activité est en forte progression et le recrutement devient plus difficile.
L'Unep - Les entreprises du paysage, vient de révéler les résultats d'une étude réalisée par BVA sur l'élagage. Et ils sont sans appel : dix ans après la précédente enquête sur le même sujet, le nombre d'entreprises de ce secteur est en forte progression, 6 736 en 2017 contre 4 500 en 2007. Cette augmentation s'est accompagnée d'une diversification des activités : 89 % des entreprises d'élagage réalisent d'autres prestations, contre 30 % en 2007. Parallèlement, le nombre d'élagueurs-grimpeurs a aussi progressé : 8 700 contre 7 800 il y a dix ans. Et 88 % sont en CDI.
Des recrutements dans les mois à venir Le développement de l'activité est porté par sa rentabilité, explique l'Unep : l'élagage est en effet considéré rentable par 84 % des entreprises interrogées. Elles réalisent leur chiffre d'affaires sur cette activité en majorité auprès des particuliers (51 %) et, dans une moindre mesure, auprès des administrations publiques (23 %) et des entreprises privées (19 %). Cette rentabilité est à mettre en parallèle avec le niveau d'expertise requis dans ce métier, qui nécessite des formations et des équipements spécifiques. Dans un contexte de réglementation accrue des travaux d'élagage ces dernières années, 86 % des participants à l'enquête sont satisfaits de la formation au certificat de spécialisation (CS). Les entreprises proposent régulièrement des formations à leurs salariés, tous les deux ans pour 43 % d'entre elles.Près d'un établissement sur cinq (18 %) envisage de recruter dans les mois à venir. Et près d'un quart d'entre eux rencontre des difficultés en matière de recrutement. Leurs critères prioritaires sont avant tout une expérience minimum de plus de deux ans, puis la nécessité d'avoir validé le certificat de spécialisation « Taille et soin des arbres ».La formation est aussi un sujet crucial pour la réorientation des élagueurs-grimpeurs qui arrêtent de grimper à la corde en moyenne à l'âge de 47,7 ans (53 en cas d'usage d'une nacelle) et qui - dans la moitié - des cas restent dans leur entreprise. Enfin, dernier enseignement de cette étude, les trois quarts des sociétés réalisant des travaux d'élagage s'estiment bien informées sur la réglementation de leur activité : . 73 % déclarent s'informer régulièrement sur les évolutions du secteur ;. et 62 % d'entre elles le font par le biais des sites internet, 38 % grâce à la presse et 33 % via les supports proposés par l'Unep.
Légende photo : Le nombre d'élagueurs-grimpeurs est passé de 7 800 à 8 700 en dix ans. Et 88 % d'entre eux sont en CDI. (c)Pascal Fayolle
P.F.
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