Indicateurs au vert, davantage de collaborations avec les professionnels et de transmission vers le grand public : le parc du végétal mise sur un changement de regard à son encontre et une attractivité renforcée.
Denis Griffon, directeur du site angevin, affirme des ambitions renouvelées pour Terra Botanica : « Le discours sur le parc a évolué. Il s'affirme avec une triple fonction de mission de service public, de vitrine du végétal et de vecteur d'image pour la destination Anjou. » D'où des efforts sur l'évolution de son offre. Le travail de fond qui a été mené depuis trois ans par la nouvelle équipe porte à présent ses fruits. L'attractivité a été renouvelée par un positionnement consolidé de « jardin extraordinaire ». Avec une redéfinition de l'image et des clientèles : . ciblage du jeune public (dont les enfants de moins de 12 ans);. prise en compte des voeux des visiteurs (étiquetages, espaces de repos et de jeux destinés aux familles...). Résultat : le cap de 260 000 visites a été dépassé en 2017. Les partenaires financiers - le conseil général pour 52 % et la ville d'Angers (49) pour 48 % - repartent avec un programme triennal de développement sur 2018-2020. Fini les querelles de chapelle du début : Terra Botanica, c'est à Angers !L'équilibre budgétaire du lieu serait assuré avec 300 000 visiteurs. L'idée en cours : faire entrer au capital des sociétés partenaires et des mécènes du végétal qui se serviraient du parc comme vitrine. Aujourd'hui, l'ancrage territorial est plus fort avec une nouvelle attraction baptisée « Le colporteur de rêves ». Les colporteurs de l'Oisans, venus commercer sur les terres angevines, n'ont-ils pas donné naissance à l'horticulture de la région via des lignées de professionnels comme Boos et Turc ? Un film le relate, suivi d'une visite d'un cabinet de curiosités végétales.