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Plein champ Se passer des néonicotinoïdes

L'Agence européenne pour la sécurité des aliments (Efsa) estime que les néonicotinoïdes sont une menace pour la survie des abeilles. (c)Valérie Vidril L'Agence européenne pour la sécurité des aliments (Efsa) estime que les néonicotinoïdes sont une menace pour la survie des abeilles. (c)Valérie Vidril
L'Agence européenne pour la sécurité des aliments (Efsa) estime que les néonicotinoïdes sont une menace pour la survie des abeilles. (c)Valérie Vidril L'Agence européenne pour la sécurité des aliments (Efsa) estime que les néonicotinoïdes sont une menace pour la survie des abeilles. (c)Valérie Vidril

L'Union européenne a voté l'interdiction de trois substances actives couramment utilisées pour les plantes ornementales.

L'Union européenne a voté l'interdiction de trois substances actives couramment utilisées pour les plantes ornementales.

Imidaclopride, clothianidine et thiaméthoxame : le 27 avril 2018, les États membres de l'Union européenne ont voté l'interdiction de ces substances actives appartenant à la famille des néonicotinoïdes pour le 19 décembre 2018. Cette décision fait suite à la mise à jour - le 28 février 2018, par l'Agence européenne pour la sécurité des aliments (Efsa) - de l'évaluation des risques de ces insecticides pour les abeilles. Elle estime qu'ils sont une menace pour la survie de ces insectes. Les conséquences de cette interdiction ne vont pas se limiter aux cultures céréalières et maraîchères. En effet, d'après un rapport de l'Institut national de l'environnement industriel et des risques (Ineris) de mars 2016, les trois substances actives concernées sont utilisées pour la culture de nombreuses plantes ornementales. C'est par exemple le cas de Confidor Vert, un insecticide systémique contenant de l'imidaclopride, utilisé sur les rosiers contre les pucerons.Les cultures sous serre permanente sont exemptées par l'interdiction. La plupart des plantes vertes d'intérieur et des plantes à massif pourront continuer à être traitées. En revanche, toutes les productions qui se font - au moins en partie - à l'extérieur devront s'en passer. Exit donc le traitement en pépinière à base de néonicotinoïdes contre les pucerons.Mais si la loi européenne prévoit une exception pour les cultures sous serre, la loi française « pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages » de 2016 est bien plus restrictive. Elle vise à interdire toute la famille des néonicotinoïdes pour tout type de culture. Cette loi, votée et censée être appliquée le 1er septembre 2018 (*), n'a pour l'instant pas fait l'objet d'un décret d'application.

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