Quarante scientifiques du monde entier, coordonnés depuis Angers (49) par l'Institut de recherche en horticulture et semences, ont travaillé sur ce dossier...
«L'obtention de ce génome est une très grande fierté pour notre laboratoire et pour la région des Pays de la Loire qui l'a soutenu », a réagi Jean-Pierre Renou, directeur de l'Institut de recherche en horticulture et semences (IRHS) le 20 juin, en conférence de presse, à Angers (49). Une fierté affirmée et partagée avec l'équipe de 40 chercheurs - des Français mais également des Allemands, des Belges, des Néerlandais, des Russes et des Japonais - qui, depuis plusieurs années, travaillent sur le séquençage du génome du rosier. En l'occurrence Rosa chinensis ‘Old Blush' distingué pour son caractère diploïde « mais également parce que cette variété d'origine chinoise, très ancienne a été utilisée partout dans le monde et est à l'origine de nombreuses roses modernes », a expliqué Laurence Hibrand-Saint Oyant (IRHS), spécialiste de la transmission des caractères du rosier rappelant au passage « que l'on doit en particulier à ‘Old Blush', le caractère remontant et la couleur jaune ».