Les jardineries ont connu un printemps 2018 difficile.
Ce n'est guère surprenant, les premiers beaux jours arrivent en même temps que les premières ventes vers la mi avril. Mais vu que le végétal n'as pas trop pâti de la situation, on aurait presque oublié que les points de vente jardin ont dû - cette année - courir un sprint, en partant avec quelques longueurs de retard ! Explications : la FNMJ, fédération des jardineries, vient d'annoncer que le premier semestre a été très difficile pour ses adhérents, c'est-à-dire en recul de 1 % par rapport à l'année dernière. « Les pluies du mois de mars ont entraîné une chute brutale des ventes (-23 %) qui n'a pas pu être rattrapée malgré un bon mois de mai (+12 %) et une 4e année de croissance d'affilée en juin (+1,5 %), précise la FNMJ. Seules les jardineries du Sud-Est de la France (regroupant Auvergne-Rhône-Alpes, ex Languedoc-Roussillon et PACA) ont pu observer une petite croissance de 1 % ».Mais la FNMJ précise aussi que « Dans le détail, ce sont encore une fois les végétaux d'intérieur qui ont tiré leur épingle du jeu, avec une croissance de près de 10 %. En effet, ils ne sont pas aussi sensibles à la météo et bénéficient dernièrement d'un regain d'intérêt du consommateur ».