Entre canicule et développement d'un champignon relativement nouveau, certains stades sont en piteux état. Les télévisions en ont largement fait état.
Le début de la saison sportive a marqué les esprits avec quelques rencontres phares : . une pelouse en mauvais état à Reims à la mi-août pour recevoir Lyon, alors que l'équipe de la capitale champenoise, promue en ligue 1 cette année, avait l'an passé le troisième plus beau gazon de ligue 2;. un stade de la Méditerranée à Béziers que l'arbitre juge impraticable juste avant le coup d'envoi... Les grosses chaleurs de cet été ont éprouvé les pelouses sportives, avec un effet néfaste sur l'enracinement et par conséquent, sur la résistance des graminées. Un effet parfois renforcé par la pose de bâches de protections sur les pelouses pour pouvoir organiser dans les stades d'autres événements que des rencontres sportives, tels que des concerts, par exemple. Cependant, un autre phénomène est apparu dans certains stades, le développement fulgurant d'une maladie, la pyriculariose, jusqu'ici peu connue, mais qui semble exploser en 2018, à la faveur d'un été souvent torride. Les jardiniers sont, depuis des années, à la recherche de solutions pour disposer de belles pelouses en hiver, quand le temps froid est clairement un facteur limitant du développement des graminées à gazon, mais que les saisons sportives imposent des utilisations intensives.