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Saisonniers Non à la fin des TO-DE* !

Dans le Gard et l'Hérault, les producteurs manifestant contre la suppression de l'exonération TO-DE (favorable à l'emploi de salariés saisonniers) ont obtenu l'oreille du préfet et de parlementaires. ©Marie Levaux Dans le Gard et l'Hérault, les producteurs manifestant contre la suppression de l'exonération TO-DE (favorable à l'emploi de salariés saisonniers) ont obtenu l'oreille du préfet et de parlementaires. ©Marie Levaux
Dans le Gard et l'Hérault, les producteurs manifestant contre la suppression de l'exonération TO-DE (favorable à l'emploi de salariés saisonniers) ont obtenu l'oreille du préfet et de parlementaires. ©Marie Levaux Dans le Gard et l'Hérault, les producteurs manifestant contre la suppression de l'exonération TO-DE (favorable à l'emploi de salariés saisonniers) ont obtenu l'oreille du préfet et de parlementaires. ©Marie Levaux

C'est sous cette bannière que la Fédération nationale des producteurs de végétaux d'ornement (FNPHP) communique. Avec les autres filières agricoles (viticulture, arboriculture..), elle voit dans la suppression annoncée du dispositif une menace lourde sur l'emploi de saisonniers et sur le résultat financier des exploitations.

C'est sous cette bannière que la Fédération nationale des producteurs de végétaux d'ornement (FNPHP) communique. Avec les autres filières agricoles (viticulture, arboriculture..), elle voit dans la suppression annoncée du dispositif une menace lourde sur l'emploi de saisonniers et sur le résultat financier des exploitations.

"Le gouvernement doit s'engager... dans le bon sens et maintenir l'exonération de cotisations sociales sur l'embauche de travailleur occasionnels!" affirment les protestataires, espérant faire revenir le gouvernement sur son projet "incohérent". Car, avec sa suppression, il y a en jeu l'emploi de saisonniers agricoles, et la survie de nombre d'exploitations, voire de certaines filières..."La main d'oeuvre représente une part importante dans le coût final des produits de l'horticulture, particulièrement concernée, rappelle la fédération. Le végétal d'ornement, c'est donc de l'emploi et du dynamisme dans les territoires". Les arguments avancés : le secteur reste très lié aux rythmes des saisons, avec :. 27 000 contrats pour 7, 750 millions d'heures rémunérées;. une masse salariale sur les contrats saisonniers qui s'élève à 85 millions d'euros (sur 350 millions d'euros de MS totale);. une disparition, effective au 1er janvier 2019, du dispositif "Crédit d'Impôt Compétitivité Emploi" ou CICE au profit d'une baisse de charges aux contours encore flous (baisse générale multisecteurs);. le risque majeur d'une perte supplémentaire de compétitivité face à la concurrence, notamment intra-communautaire et européenne. Un exemple : la Belgique n'impose pas un contrat obligatoirement écrit pour les saisonniers... Et les agriculteurs craignent une mesure qui favoriserait encore plus les importations qui s'appuient sur le dumping, qu'il soit social, fiscal et/ou environnemental.

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