Le projet d'accord interprofessionnel 2018-2021 validé, Benoît Ganem cède la présidence à Mikaël Mercier, secrétaire général.
Lors de la dernière assemblée générale, Benoît Ganem avait été reconduit pour un an avec un seul objectif : que son successeur, issu du collège « production », prenne ses fonctions avec un accord abouti (le Lien horticole n° 1 033 du 1er novembre 2017). C'est chose faite, l'accord ayant été officiellement signé lors de la réunion du conseil d'administration du 8 février dernier. Pour Benoît Ganem, « cet accord arrive à point nommé, quand les pouvoirs publics veulent des plans de filière pour le monde agricole. Ils nous ont clairement indiqué de prendre notre destin en mains ! » « Fallait-il y aller ou non, alors que cette démarche concernait d'abord l'agroalimentaire ?, ajoute Mikaël Mercier. Nous avons considéré qu'il était important pour la filière de s'y engager aussi. »Parallèlement à la finalisation de l'accord interprofessionnel, les objectifs ont été définis et le plan de filière 2018-2022 remis au président de la République fin 2017.Les grandes lignes du nouvel accord interprofessionnel tournent autour du regroupement de l'offre, de la recherche de nouveautés et de la mise en place de solutions collectives. « Nous vivons une situation paradoxale, commente Mikaël Mercier. La végétalisation des espaces publics et privés est plébiscitée, mais ces attentes ne se traduisent pas par des achats de végétaux ou de services d'entretien. Elles sont contraintes par les arbitrages budgétaires des ménages et des collectivités. »
 
       
      



