« Le marché de printemps ne doit plus s'arrêter à la fête des Mères ! » affirme le président de la Fédération nationale des métiers de la jardinerie (FNMJ).
Vous venez de prendre la présidence de la FNMJ, quels sont vos objectifs ? Ils sont nombreux, parmi lesquels les deux suivants. Le premier concerne un enjeu stratégique, la remise à plat des conventions collectives. Il y en avait plus de 700 en France, l'objectif du gouvernement est de porter ce nombre autour de 100 à 150. Cette réduction va amener les différentes branches à se rapprocher entre elles, ce que nous devons faire de manière proactive pour ne pas subir. Le second objectif est d'étendre l'influence de la Fédération. Aujourd'hui, 540 points de vente y adhèrent, mais entre 200 et 300 n'en font pas partie, et j'aimerais aller chercher tous ceux qui ne perçoivent pas assez l'intérêt de travailler ensemble. Ce sont souvent des indépendants, de petites structures. C'est à nous de leur prouver qu'ils ont tout intérêt à être à nos côtés, pour défendre nos intérêts communs sur le plan social, réglementaire mais aussi fiscal par exemple. La Fédération a obtenu un abattement de 30 % sur la taxe sur les surfaces commerciales (TaSCom), en argumentant que nos produits ne sont pas empilés comme dans un supermarché, mais au contraire étalés comme dans un magasin de meubles, et que de ce fait, le chiffre d'affaires au mètre carré est inférieur à ce qu'il est dans une grande surface classique. Des résultats comme celui-ci, pratiques, poussent les entreprises à l'adhésion auprès d'une Fédération professionnelle.
 
       
      



