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Agriculture urbaine : quelles opportu nités pour les producteurs ?

Des salariés d'une entreprise privée en journée de cohésion d'équipe sur le toit de l'école Tanger, à Paris (19e arrondissement).PHOTO : VENI VERDI
Des salariés d'une entreprise privée en journée de cohésion d'équipe sur le toit de l'école Tanger, à Paris (19e arrondissement).PHOTO : VENI VERDI

Guillaume Morel-Chevillet, en charge des questions d'agriculture urbaine au sein d'Astredhor, appor te son éclairage sur la situation,le profil des agriculteurs urbains professionnels, les freins au développement de cette activité.

Si l'agriculture urbaine collective et non lucrative existe depuis plus d'un siècle, le développement d'une agriculture urbaine professionnelle est plus récente, à partir des années 1970-1980 avec une accélération marquée depuis une dizaine d'années. Au cours des journées techniques d'Astredhor organisées à Paris en janvier 2016 sur le thème « horticulteurs, pépiniéristes, paysagistes : des spécialistes au coeur de l'agriculture urbaine », diverses opportunités à saisir pour cette filière du végétal ont été évoquées, en particulier dans le domaine du transfert de technologies et du développement de nouvelles gammes végétales ou pour assurer un complément d'activité. Les professionnels s'en sont-ils saisis ? Pour Guillaume Morel-Chevillet, responsable végétal urbain au sein d'Astredhor et auteur d'un récent ouvrage sur l'agriculture urbaine, l'appropriation reste encore timide. « Peu de professionnels de l'horticulture ou de la pépinière se sont lancés dans une activité complémentaire d'agriculture urbaine, alors qu'elle peut constituer un moyen de développer une production à haute valeur ajoutée et de mieux faire connaître ses activités auprès des citadins, comme le montre l'exemple des pépinières Chatelain (voir encadré). » Le constat est similaire pour la production de jeunes plants de légumes qui reste en deçà des besoins pour les agriculteurs urbains professionnels. Quant à la valorisation des savoirs techniques, elle est principalement portée à ce jour par les centres techniques tels que l'Astre-dhor ou le Critt Horticole de Rochefort-sur-Mer (17), avec des projets axés sur la culture verticale, l'économie circulaire ou le développement de serres en toitures.

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