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Distribution Chez les enseignes, un été sous le signe de la concentration

La concentration du marché sur poursuit dans le secteur du jardin, avec deux regroupements commerciaux annoncés dans l’été. ©P.Fayolle

Botanic qui passe un accord d’achat avec Saisons et Jardins, InVivo Retail qui négocie avec Sévéa… La concentration se poursuit dans la distribution spécialisée jardin !

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Le 28 juin, les enseignes Sévéa et InVivo Retail ont signé un accord portant sur « la négociation des tarifs des produits du manufacturé (animalerie, jardin, outillage, décoration…) et du végétal à compter des négociations commerciales 2020 ». Les signataires précisent que certains périmètres en sont exclus, et en particulier la production végétale française et les produits à marque propre.

La seconde puissance d’achat du jardin

Début juillet, ce sont les enseignes Botanic® et Saisons et Jardins® qui ont annoncé avoir signé une alliance dans le cadre d’une coopération à l’achat, précisant devenir ainsi la deuxième puissance d’achat sur le marché de la jardinerie. Les deux enseignes ont un passé commun et « Il est tout naturel que cette alliance voie le jour car il y a une véritable histoire et des valeurs communes entre botanic®et Saisons & Jardins® » explique Luc Blanchet dans le communiqué envoyé par les deux enseignes.

Botanic® dispose de 71 jardineries-animaleries ainsi que 44 animaleries spécialisées sous enseigne Médor&Compagnie®, Saisons & Jardins®, groupement d’indépendants, spécialistes du végétal, de l’animal et de la maison, compte pour sa part 28 magasins sur le territoire français. Avec cette alliance, les deux parties vont donc coopérer à l’achat pour le compte de 143 magasins, soit la totalité du parc des magasins du Groupe botanic® et Saisons et Jardins®. « En unissant nos forces, nous souhaitons plus que jamais peser sur le marché du jardin, tant sur le plan quantitatif que qualitatif » confie Christophe Potiez, Président de Saisons & Jardins®.

La concentration se poursuit, et s’accélère même, sur le marché du jardin, et rien n’indique qu’elle soit amenée à ralentir, poussée par des moteurs tels que la montée en puissance d’Internet ou des ventes en circuit court.

Pascal Fayolle

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