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Husqvarna Un index pour préserver les espaces verts !

Husqvarna a voulu mesurer l’implantation de ces espaces verts dans les villes. Pour cela, l’entreprise s’est associée avec 20tree.ai pour créer l’index HUGSI (Husqvarna Urban Green Space Index).(c)Pascal Fayolle

L’urbanisation va galopante à travers le monde. Elle est inéluctable ? La vie nécessite des espaces verts… sont-ils bien gérés ? Avec son index HUGSI, Husqvarna veut aider les décisionnaires à surveiller l’état de leurs végétations.

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Poumons des villes, les espaces verts améliorent la qualité de l’air, diminuent les risques d’inondation et contribuent à la santé physique et mentale des citoyens. Alors que l’urbanisation se poursuit à marche forcée, il est essentiel de veiller à la répartition entre espaces gris (le béton) et espaces verts (les plantes).

Mais comment surveiller et contrôler leur évolution et leur répartition ? D’autant qu’ils sont devenus un enjeu politique dans les villes…

« Ce qui peut être mesuré peut-être géré », disait l’économiste Peter Drucker. Fort de ce concept, Husqvarna a voulu mesurer l’implantation de ces espaces verts dans les villes.

Pour cela, l’entreprise s’est associée avec 20tree.ai pour créer l’index HUGSI (Husqvarna Urban Green Space Index).

Concrètement, ils sont partis d’images satellitaires prises régulièrement par le système européen Copernicus.

Puis, après un savant découpage en hexagones de 1 km2, et en leur appliquant des algorithmes plus précis que l’œil humain et de l’intelligence artificielle… ils ont pu mesurer la taille de la végétation, sa proportion, sa distribution et son état sanitaire.

Ces données informatiques sont traitées par ordinateur pour établir l’index.

Vers une gestion prédictive des parcs

Les premières études portent sur 98 villes, en grande majorité membres du C40, réparties dans 51 pays.

Les premiers résultats sont opérationnels, même s’ils ne sont pas encore parfaits. « Nous pensons que l’intelligence artificielle et les technologies émergentes joueront un rôle majeur dans l’avenir de la gestion des espaces verts, affirme Anders Johanson, CTO (Chief Technology Officer ou directeur de la technologie) chez d’Husqvarna Groupe. Avec HUGSI, nous souhaitions attirer l’attention sur l’importance des espaces verts. Avec des données fiables et quantitatives, nous voulons donner aux décisionnaires les moyens de les protéger. La digitalisation du suivi des espaces verts permettra une gestion prédictive des parcs. »

L’index doit encore être affiné

L’index permet de classer les villes selon certains indicateurs de performance tels que :

- le pourcentage maximal d’espaces verts dans la ville ;

- l’état sanitaire de la végétation ;

- le pourcentage maximal de zones urbaines recouvertes d’herbe et d’arbustes de moins de 1 m ;

- le pourcentage des zones urbaines recouvertes d’arbres et d’arbustes de plus de 1 m ;

- la meilleure répartition des espaces verts ;

- la surface d’espaces verts /habitant.

Sur le podium : Durban, Rio, Austin…

A cette aune, c’est Durban (Afrique du Sud) qui est la ville étudiée la plus verte. Elle dispose de 60 % d’espaces verts, avec 42 % d’arbres et un indice sanitaire de 0,73 (sur 1).

Elle est suivie par Rio de Janeiro (Brésil) et Austin (États-Unis).

Mais, curieusement, Pékin arrive en quatrième place au classement mondial ! Elle n’a pas pourtant la réputation d’être une ville agréable à vivre… Elle est sauvée par une forte présence d’arbres dans les faubourgs.

Ce qui montre que l’index HUGSI doit encore être affiné ! Mais c’est une première étape qui aidera les gestionnaires avec une approche complémentaire de ce qu’ils font déjà au sol.

A suivre, avec les prochains passages du satellite…

Patrick Glémas

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