plantes a parfums PPAM : un guide pour les producteurs

En France, la production de Plantes à Parfum, Aromatiques et Médicinales (PPAM) occupe quelque 38 000 ha.

Concentrée dans le sud-est, le nord-est et la région des Pays de la Loire, elle est en phase de croissance. « Mais sur le plan réglementaire, la situation est compliquée, du fait qu’il n’y a pas une, mais plusieurs réglementations, la segmentation se faisant en fonction de l’usage des plantes.

Pour les producteurs/trices, c’est beaucoup de complexité et, bien souvent, un vrai casse-tête », a rappelé Suzie Guichard, animatrice à la Confédération Paysanne, le 15 janvier lors de la présentation du guide au Sival.

Rappel des règles

Conçu comme un « manuel d’auto-défense », le document de 60 pages s’appuie sur l’expérience de producteurs et dissèque le classement des PPAM par usage : alimentaire, cosmétique, de soins, pour l’élevage…

Pour chacun, les textes de référence sont précisés et leurs applications pratiques, largement développées.

Dans le cas des PPAM destinées à la cosmétique, la description d’un produit sera exposée en détail, quelles plantes peuvent être utilisées, mais également les obligations réglementaires liées à sa mise en marché et à son étiquetage.

Des précisions - étayées par des témoignages - sont également apportées sur la manière de faire face à la réglementation et aux contrôles administratifs.

Vers un statut agricole

Cependant, en tant que syndicat, « nous ne pouvons pas nous satisfaire de cette complexité réglementaire », estime Christine Riba. Agricultrice dans la Drôme, la secrétaire nationale de la Confédération Paysanne plaide pour « la création d’une liste de plantes et de préparations naturelles traditionnelles ». Elle revendique « leur exclusion des réglementations qui les assimilent aujourd’hui à des médicaments, des pesticides ou des produits industriels ».

Pour en savoir plus : contact@confederationpaysanne.fr
Tél. : 01 43 62 04 04
Guide gratuit

Anne Mabire