Bombyx disparate
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avaient été observées dans plusieurs régions et départements : Ile-de-France, Ardèche, Loire-Atlantique, Var, etc. Ces nombreux signalements constituent le signe d’un possible début de cycle de pullulation, au moins localement. Ce ravageur semble donc à surveiller, à plus forte raison que lors des années de pullulation, les chenilles peuvent défolier l’ensemble d’un massif forestier ou d’un jardin. Bien que les chenilles aient une préférence pour le chêne, presque tous les végétaux sont vulnérables. Les dynamiques des populations sont très variées et imprévisibles à cause de l’action de prédateurs (insectes et oiseaux), de parasitoïdes, d’agents entomopathogènes, des conditions climatiques ou de divers facteurs favorables à la pullulation. La surveillance sanitaire et biologique permettra d’évaluer le risque pour le jardin, l’espace végétalisé ou le massif forestier touristique. Avec le débourrement des végétaux (intervenu à partir de mi-avril), les jeunes chenilles ont quitté leur œuf et se sont dirigées vers la frondaison. Actuellement, on peut observer des chenilles du 1er au 3e stade larvaire et des signes de défoliation sur les feuilles de chêne. Ces petites chenilles atteindront entre 5 et 7 cm à leur dernier stade larvaire (vers juin-juillet). La lutte repose sur l’application à base de Bt sur les jeunes chenilles lorsque la situation le justifie.
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