Des alternatives… en attendant mieux
Face au double fléau pyrale/maladies du dépérissement du buis, les gestionnaires se tournent vers des alternatives.
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Le déclin massif que connaît le buis sur l’ensemble du territoire force les gestionnaires à se tourner vers des alternatives végétales, pourtant pas totalement à même de présenter toutes les caractéristiques de cette plante emblématique des châteaux et des parcs patrimoniaux (plasticité, tolérance à la taille, petit développement…).
Évaluation des taxons de substitution
Astredhor Sud-Ouest-GIE Fleurs et plantes à Villenave-d’Ornon (33) étudie depuis 2014 différents genres/espèces présentant des caractéristiques esthétiques proches de celles du buis. La collection comporte plus d’une trentaine de taxons appartenant à différents genres (Ilex crenata, Euonymus, Pittosporum, Myrtus, Prunus laurocerasus, Berberis, Teucrium…), chacun offrant ses atouts et limites. Ainsi, certains taxons ne supportent pas le sol calcaire, notamment les Ilex, contrairement aux buis, aux Pittosporum, Myrte, Berberis et Euonymus. D’autres nécessitent des tailles fréquentes, sont moins rustiques ou sensibles aux cochenilles… Les résultats permettent de choisir des arbustes qui pourront se substituer au buis et donner d’autre part, les recommandations d’implantation en fonction de la zone et des caractéristiques du sol.
Depuis 2018, Plante & Cité a lancé un volet sur les alternatives aux buis et a mené durant l’été une enquête en ligne auprès des propriétaires de jardins (collectivités, propriétaires des jardins historiques et patrimoniaux) afin de connaître les caractéristiques attendues pour les taxons alternatifs. Des expérimentations seront conduites en 2019 pour évaluer le potentiel de ces taxons en conduite de type bordure (conditions de plantation, besoin en taille ...).
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