Les sécheresses estivales fragilisent les arbres

ce qui a accru leur sensibilité aux agressions parasitaires. De nombreuses essences sont affectées : pins, douglas, épicéas, érables­, charmes, frênes, chênes... L’hiver 2018-2019, très doux, a pu favo­riser les maladies cryptogamiques et limiter les mortalités des stades hivernants des ravageurs comme les scolytes. Ainsi, on note davantage de suie de l’érable sur l’érable sycomore et l’érable plane dans le centre de la France. Des attaques de scolytes (typo­graphe, chalcographe...) sur épicéa sont observées dans une grande­ partie de la moitié nord de l’Hexagone. En particulier le quart nord-est, où ont été observées de véritables situations épidémiques d’attaques de scolytes sur épicéa. Le stress subi par les arbres se manifeste par des coups de soleil sur les essences à écorce fine, des nécroses cambiales, une modification de la couleur du houppier, une chute prématurée des feuilles, une mortalité de tiges et de rameaux, une fructification abondante et anormale, une descente de cime, etc. Généralement, les moyens de lutte contre les ravageurs sous-corticaux et maladies corticales se limitent à l’abattage précoce des arbres.