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SIVAL 2020 Année record et multiplication des leviers agro-écologiques

L’un des rares produits en démonstration durant la soirée Agtech du SIVAL 2020 était le robot mobile Trooper d’Instar Robotics (95) couronné par un SIVAL d’argent, Destiné à la manutention (distançage, resserrage) de plantes en pots, il réduit la pénibilité et pallie le manque de main-d’œuvre. © LKP

Le 34e Salon international des techniques de productions végétale s’est tenu du 14 au 16 janvier à Angers dans un format agrandi (700 exposants grâce à une extension de 4 000 m2, 26 000 visiteurs) et dans une ambiance très futuriste.

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Le thème de l’édition 2020 du SIVAL, « Connectez-vous aux productions de demain », positionne l’agtech, transformation du secteur agricole par les nouvelles technologies, comme accélérateur de progrès. Néanmoins, le salon n’avait rien de virtuel. Les découvertes en vraie grandeur de l’offre et les rencontres humaines y jouaient un rôle primordial.

La sectorisation renouvelée de certains stands (exemple : le regroupement des constructeurs des serres et des fournisseurs de pilotage climatique) a permis d’améliorer le parcours de visite. Les secteurs émergents comme la météorologie de précision, les tracteurs robotisés ou encore les extraits végétaux issus des PPAM en protection des cultures étaient largement représentés.

Grâce au biocontrôle, nos filières peuvent déjà agir pour les productions d’aujourd’hui. La lutte biologique intégrée et les méthodes de lutte complémentaires bénéficient de solutions optimisées, comme en témoigne le palmarès du concours de l’innovation du salon. Un SIVAL de Bronze récompense le Predafix de Bioline Agrosciences (26), un aliment complémentaire améliorant l’établissement d’acariens prédateurs sous serre. Egalement couronné de bronze, le Natutec Scout de Koppert France (84) constitue une application mobile intuitive donnant un aperçu instantané de la situation sanitaire de la culture. La liste des nouveautés disponible sur le site ouvre d’autres perspectives ; on attend ainsi des résultats d’essais in-vivo pour le Kitae de Green Impulse (49), un produit issu de co-produits d’origine marine qui permet de lutter contre les maladies et de renforcer la plante.

L’agriculture urbaine, un des axes d’excellence du pôle de compétitivité Végépolys Valley, était évidemment présente sous toutes ses formes.

Renforcer ses connaissances en intelligence artificielle ou conventionnelle

La lecture du palmarès et un coup d’œil appuyé vers le maraichage contribuaient à remplir sa boîte à outils ou découvrir des solutions quasi clés-en-main. Durant les nombreuses conférences et ateliers techniques, il était possible de s’imprégner de néologismes arrivés en végétal spécialisé via les grandes cultures, à l’instar du machine learning (apprentissage automatique par la machine).

Pas question de négliger non plus les rencontres en face-à-face avec les groupes du réseau Déphy Ferme ou encore des syndicats professionnels. Et comme on a parfois tendance à ignorer les très nombreuses lettres d’information digitales, au Sival, on pouvait même récolter des brochures papier à l’instar de celles de Polleniz Pays de Loire (Ex-Fredon), sur les plantes envahissantes et les ravageurs) et/ou discuter avec leurs rédacteurs.

Le succès de l’Espace Emploi

L’Espace Emploi du Sival piloté par l’Anefa et l’Apecita a été très visité grâce à ses propositions démultipliées : panneaux d’annonces, jobdating, conférences, ateliers et tables-rondes. L’atelier participatif de l’Apecita « Qu’est-ce qu’en bon employeur en 2020 ? » s’appuyait sur une enquête préalable. Suscitant des réactions différenciées selon les auditeurs, il a vite débouché sur une approche plus large des ressources humaines. La réussite d’une politique (de recrutement) passe par une adéquation entre les attentes des salariés vis-à-vis de leur employeur et celles de ce dernier à leur égard. Un atelier participatif que nous espérons voir renouvelé au prochain Salon du Végétal qui revient à Angers du 8 au 10 septembre et sera piloté, comme le Sival, par la structure Destination Angers.

Linda Kaluzny-Pinon

Lire aussi dans le Lien Horticole : Le Sival, de plus en plus proche de notre filière

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