FNPHP Une équipe renouvelée autour de Marie Levaux, nouvelle présidente

Horticultrice à Mauguio (34), près de Montpellier, Marie Levaux n’est pas la première femme élue à la tête de la FNPHP. Mais elle sera assurément la première à présider l’instance de représentation des producteurs de végétaux d’ornement après une assemblée générale et un conseil d’administration organisés, pandémie oblige, sous forme de conférences téléphoniques !

Cette Assemblée Générale et ce Conseil d’Administration se sont déroulés le vendredi 19 juin et ont renouvelé l’ensemble des administrateurs et des membres du Bureau exécutif de la FNPHP.

Marie Levaux sera soutenue par un Bureau composé de Michel Le Borgne (Président Délégué au Paysage), Maura Rougieux (Présidente Déléguée à la Vente Directe), Ollivier Ottenwaeldeer (Secrétaire Général), Julien Bochnakian (Secrétaire Général Adjoint) et Antoine Daganaud (Trésorier).

François Felix, rosiériste au Grand-Lemps (38), qui a présidé la Fédération pendant 6 ans, « quitte la fonction après trois mois de gestion de crise qui ont souligné le poids politique, la crédibilité, la force du réseau dans les territoires et la réactivité qu’il a su apporter à la FNPHP tout au long de son mandat », ajoute la Fédération. Dominique Boutillon, Philippe Moinet et Francis Coudène quittent aussi le Bureau exécutif après plusieurs mandats. Dominique Boutillon reste engagée pour la défense et la représentation des horticulteurs français à la tête du Conseil Spécialisé des Cultures Spéciales de FranceAgriMer.

« Nous avons besoin de nous » !

Après avoir salué le travail réalisé par la précédente équipe et en particulier François Felix, Marie Levaux s’est adressé à son Conseil d’Administration : « La relance du secteur est une priorité, les aides négociées par la FNPHP avec le gouvernement devront arriver rapidement pour sauver les entreprises en difficulté. Au-delà de la crise, la gestion des risques, la mutualisation des moyens notamment logistiques, la prospective, la mise en place d’indicateurs de performance et la normalisation des conditions de la vente de nos produits seront aussi prioritaires.

Il s’agira de bâtir sur nos acquis, « Fleurs de France » et « Plante Bleue » mais aussi sur l’envie de végétal exprimée pendant le confinement par les consommateurs et les promesses des élus de planter plus et de planter français. Notre filière est promise à un bel avenir, inventives, réactives, créatives, qualitatives, nos entreprises doivent faire la différence face à la concurrence mondiale. Nous portons des solutions pour lutter contre le changement climatique, pour rendre la ville vivante et vivable, pour fournir aux particuliers la matière première pour leur jardin et cela, nous le faisons en nous appuyant sur un réseau incontournable, déployé régionalement et reconnu par nos interlocuteurs professionnels et institutionnels. Je porte un projet, pour la FNPHP et tous les producteurs quels que soient leur taille, leur production ou leur segment de marché, qui doit replacer l’audace au cœur de nos démarches collectives. Je souhaite que nos produits soient reconnus de première nécessité, que le travail dans les territoires s’intensifie, que la filière dispose des moyens nécessaires à sa modernisation, que la concurrence européenne soit plus juste, que l’attractivité retrouvée de nos métiers favorise la formation, l’emploi et la transmission, que le syndicalisme réponde à tous les défis qui se présentent à nous. Pour que la dignité des producteurs ne soit jamais attaquée, pour que nos marges soient consolidées, pour que l’emploi progresse, pour que nos projets permettent l’épanouissement des exploitants et des salariés : NOUS AVONS BESOIN DE NOUS ! ».