MPS France et Excellence Végétale Une journée pour promouvoir les bonnes pratiques

Cette journée s’est tenue en présence de 21 producteurs, à l’invitation des pépinières Guillot-Bourne II à Jarcieu (38). C’est la troisième fois qu’un événement de ce type a lieu. Ces journées s’inscrivent « dans un objectif de groupe de progrès, en constituant un réseau de responsables techniques et de chefs d’entreprise favorisant les échanges d’expériences et de bonnes pratiques ». Elles sont ouvertes à toutes les entreprises engagées dans une certification environnementale.

Cette journée s’est articulée autour de 4 temps forts. Le premier a consisté à faire un point sur l’évolution de la demande des marchés en matière de certifications et évolution des schémas existants.
Thibault Dartois (Excellence Végétale) a présenté l’évolution du référentiel Plante Bleue et HVE, puis Pauline Lavidale (Pépinières Desmartis) a introduit le réseau Bonnes pratiques d’Excellence Végétale, appelé à regrouper l’ensemble des entreprises engagées dans une certification environnementale.
Marie-Françoise Petitjean (MPS) a fait le point des exigences au niveau européen pour une transparence et une traçabilité plus fine des usages d’intrants, avec des indicateurs de pression environnementale, ce qui a conduit MPS à affiner son outil pour répondre à ces exigences.

De bonnes performances malgré un contexte sanitaire difficile

A suivi une présentation technique sur les « produits alternatifs aux insecticides chimiques dans la lutte contre les ravageurs ».
Jean-Marc Deogratias, directeur d’ASTREDHOR Sud-Ouest, a dressé un panorama des solutions existantes, sur la base des travaux des stations et échangé avec les participants sur leur propre expérience.
Des échanges entre producteurs ont été le troisième temps fort. Les statistiques fournies par MPS ont servi à initier les discussions autour des consommations par groupe de culture et des performances du groupe « France ».

Malgré une année 2019 difficile au plan phytosanitaire, le groupe maintient ses bonnes performances et confirme être le fer de lance des pratiques durables en horticulture. La part des produits classés à fort impact environnemental poursuit son repli et ne représente plus aujourd’hui que 2% des usages du groupe, contre 10% en 2010.
Enfin, des visites de terrain ont permis de découvrir au choix les pépinières Guillot Bourne ou l’EARL Dumortier à Anjou (38).

Une newsletter sur les alternatives aux produits chimiques

Les participants ont exprimé leur satisfaction pour ce format, qui complète d’autres approches plus scientifiques, comme les colloques, ou les tables rondes de concertation interprofessionnelles.

Ces journées sont appelées à être renouvelées annuellement en tournant dans différentes régions, afin de toucher un public le plus large possible.

L’urgente nécessité pour la filière de voir s’agrandir le cercle des entreprises disposant du niveau de certification HVE pour répondre aux enjeux sociétaux a également été souligné.

Le réseau Bonnes Pratiques prévoit de poursuivre ses actions, notamment par l’édition d’une newsletter faisant le point sur les alternatives aux traitements chimiques.

Pascal Fayolle, d’après MPF