Val’Hor Plaidoyer pour le maintien de l’activité dans la filière du végétal
Val’hor anticipe l’intervention annoncée d’Emmanuel Macron, notamment parce que la Toussaint et les fêtes de fin d’année approchent. Le Président de la République Française devrait, a priori, annoncer ce mercredi 28 octobre 2020, de nouvelles restrictions sanitaires, ou des conditions plus drastiques.
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Mikaël Mercier, Président de l’interprofession Val’Hor, l’affirme : « Cette période de fin d’année qui démarre avec la Toussaint et ses chrysanthèmes pour s’achever avec les fêtes de fin d’année, représente pour la filière française du végétal la seconde période d’activités la plus forte en termes de chiffres d’affaires dans l’année. Quelque 530millions d’€.
Ces fêtes de fin d’année, avec le traditionnel sapin de Noël, sont des moments essentiels dans la vie des Français. Ceux-ci savent ce que le végétal leur apporte de joie et de bien-être. Stopper cette activité économique par des restrictions strictes conduirait à fragiliser encore plus toute une filière. Et pour de nombreuses entreprises, en situation fragile, les conséquences seraient irréversibles. Chacun des présidents des familles professionnelles l’atteste ».
Pas de nouveau confinement !
Val’hor rappelle que «Les entreprises de la filière ont su faire face à la première vague. Les français nous disent combien les végétaux sont des produits de première nécessité. Les jardineries, les fleuristes, les producteurs détaillants sont mobilisés pour accueillir leurs clients dans le respect des consignes et leur fournir les végétaux de saison : des arbres, des plantes, des fleurs et des sapins de Noël. Elles le feront en toute responsabilité…
Mais si la seconde vague épidémique semble inévitable afin de limiter la propagation du Covid-19 et d’assurer la sécurité sanitaire pour notre pays, la vie économique ne peut de nouveau être mise à l’arrêt.
L’Interprofession française de l’horticulture, de la fleuristerie et du paysage plaide pour le maintien d’une activité commerçante et la poursuite des chantiers pour les entreprises du végétal. Elle alerte sur les contraintes néfastes et irréversibles que ferait courir un nouveau confinement pour chacun des secteurs de la filière ».
Des entreprises fragilisées
Val’Hor rappelle la situation : « La première vague de confinement avait touché durement les professionnels du végétal ; elle a fragilisé les entreprises, supprimé des emplois.
Certaines entreprises ont même déjà fermé leurs portes.
Lors de la première vague, dans un contexte très compliqué, les entreprises de la filière avaient su démontrer leur adaptabilité et leur responsabilité.
Les commerçants avaient pu accueillir leurs clients et protéger leurs salariés de manière sûre.
Sur les chantiers, les producteurs et les paysagistes avaient mis en œuvre de nouvelles procédures ».
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