la crise a bouleversé les certitudes
Plastique, ventes en vrac, commerce de proximité ou numérique… Certains sujets, faisant consensus hier, deviennent l’objet de réflexions nouvelles.
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Le cas du plastique est peut-être le plus emblématique de l’évolution du regard des citoyens du fait de la crise sanitaire. Avant, il était vilipendé, il fallait ne plus en produire pour ne ne plus créer de déchets. Aujourd’hui, il est incontournable pour nous protéger du virus : gants, masques, etc. qui en contiennent. Ceux-ci, oubliés ou parfois jetés dans la nature sans vergogne, posent pareillement la question de leur gestion après utilisation.
Remise en perspective
Dans un registre associé, les ventes en vrac, limitant le recours aux emballages, ont souvent marqué le pas pendant l’épidémie : les usagers ont pris peur de la promiscuité favorisée par des distributeurs de produits accessibles à tous !
Sans forcément remettre en cause les tendances, 2020 les replace dans un nouveau contexte ! Les magasins devront s’adapter. Un exemple ? Les espaces conçus pour le rempotage (en photo), qui marquent la volonté des enseignes de proposer de nouveaux services avec la juste quantité de substrat pour ne pas gaspiller, pourraient bien ne pas survivre à la pandémie de coronavirus.
Pascal FayollePour accéder à l'ensembles nos offres :