Astredhor : usages multiples
Les journées techniques de février, à Hyères (83), ont exploré de nouveaux débouchés potentiels.
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Fini le « sois belle et tais-toi », place au « sois utile et fais-le savoir, et tant mieux si en plus tu es belle » ! Telle pourrait être la conclusion des journées techniques d’Astredhor, qui se sont tenues début février à Hyères (83), s’aventurant pour la première fois sur une thématique plus « marché » que « technique ».
Le thème retenu était : « Le végétal, une ressource aux usages multiples ». Au cours de tables rondes et ateliers, une centaine de participants seulement ont échangé sur : « Le végétal, pour l’industrie et le consommateur », « Le végétal au service de la biodiversité » et « Les plantes au service de la ville ». L’occasion d’apprendre que des plantes pourraient en France produire du caoutchouc ou que la production d’huiles essentielles pourrait assurer des débouchés fiables. Ces mêmes huiles pouvant être utilisées pour protéger des végétaux contre certains ravageurs, d’où le cercle vertueux : produire des plantes dont on extrait des principes capables d’en protéger d’autres !
Si elles pouvaient parler...
Le président de Val’hor, Mikaël Mercier, a conclu la première journée, rappelant que la thématique de cette année ne marquait pas une conclusion mais plutôt une ouverture vers autre chose. « Si les plantes parlaient, elles nous diraient : “Voilà ce que je peux t’apporter, je peux te soigner, absorber du carbone, fabriquer des objets” »… Ne pas être que belles, au final.
Pour les participants aux deux journées, la conclusion s’est faite le 6 février après la découverte de l’île de Porquerolles et de ses collections végétales, puis des visites chez un producteur de fleurs comestibles et avec un paysagiste adaptant sa gamme végétale au climat méditerranéen. De quoi repartir plein d’idées neuves !
Pascal FayollePour accéder à l'ensembles nos offres :