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Promesse de contrats pour la production

L’enseigne de vente de végétaux par Internet Promesse de fleurs cherche à sécuriser ses achats.

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Le Salon du végétal digital, qui a eu lieu les 14 et 15 sep­tembre (voir page 6), a débuté avec une série de plateaux télévisés sur différentes thématiques, parmi lesquelles les ventes par Internet. L’occasion d’échanger sur « LE » mode de commerce qui a permis à certaines entreprises de surnager en mars dernier.

Mais vendre en ligne ne s’improvise pas, comme l’ont rappelé les dif­férents intervenants de cette table­ ronde, et même pour les « pure players », comme on appelle les entreprises qui n’existent que via ce média. Si les producteurs qui se lancent­ peuvent rencontrer des problèmes de maîtrise du Web ou des stocks, les spécialistes sont évi­demment pointus sur ce sujet… mais doivent sécuriser leurs achats !

Ainsi l’entreprise Pro­messe de fleurs, invitée de ce plateau télé (qui est consul­table sur le site www.salonduvegetal.fr), se retrouve à faire face à « l’ex­plo­sion brutale et durable des commandes » et passe des contrats de culture avec des producteurs.

Un chiffre d’affaires
garanti

L’enseigne renforce donc sa poli­tique d’achats et a annoncé deux décisions importantes. La première est le développement des contrats de culture mis en place avec certains de ses fournisseurs depuis quelques saisons. Ils concernent des « variétés spécifiques à Promesse de fleurs, des créations originales difficiles à sourcer. Ils sont signés en amont de la mise en culture et sont préfinancés à partir de la signature du contrat », précise l’enseigne.

Seconde annonce, celle de l’instauration d’en­­gagements d’achats sur deux saisons d’activité. Les réservations porteront sur des productions déjà plantées et seront payées à la livraison­. Le contrat prévoit, en cas de réservation non honorée, une clause de pénalité. Pour Promesse de fleurs, cette « approche d’achats responsables est pour le producteur une garantie de chiffre d’affaires qui élimine les invendus ».

Pascal Fayolle

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