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Une forte demande en salariés et en formations

Selon l’Anefa, chargée de la promotion des métiers agricoles, l’horticulture-pépinière va recruter 225 salariés permanents par an d’ici 2025.

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L’Anefa*, le 3 novembre dernier, présentait les résultats de son observatoire sur les emplois. Commencée il y a sept ans, cette analyse des besoins en salariés agricoles permanents a été actualisée et reconduite jusqu’à 2025, a précisé Isabelle Traineau, de l’Anefa Pays de la Loire.

L’association a étudié neuf filières. En ce qui concerne l’horticulture-pépinière, « nous avons identifié un besoin de recrutement de 225 salariés permanents par an d’ici 2025 ». Ce chiffre tient compte de l’évolution des marchés et des structures : baisse des surfaces de production et du nombre d’entreprises, des besoins­ pour renouveler la main-d’œuvre en place et les salariés qui prennent leur retraite ou quittent le secteur, ce qui inclut également les chefs d’exploitation.

Face à cette demande, « on ne forme aujourd’hui pas suffisamment de jeunes. La moitié des besoins vont devoir être couverts par des salariés issus d’autres secteurs », constate Isabelle Traineau.

Dans ce contexte, l’Anefa propose « d’accompagner les sociétés dans la formation interne individualisée des nouveaux salariés ainsi que dans la montée en compétence des salariés en place ».

Une marque employeur

En horticulture-pépinière, près de la moitié des recrutements en CDI se font en effet au travers d’un CDD.

D’ores et déjà, plusieurs « compétences à développer » ont été iden­tifiées : logistique, informatique, gestion­ du temps et des équipes, maîtrise des techniques de production... En sachant qu’à lui seul, le métier d’ouvrier qualifié concentre 40  % des besoins.

Au-delà, l’Anefa avance également l’idée de renforcer la pratique professionnelle des jeunes diplômés et d’améliorer l’accueil dans les entreprises. L’idée d’une marque employeur fait son chemin. « Elle devient de plus en plus importante et les employeurs en sont conscients », indique Isabelle Traineau.

Anne Mabire

*Association nationale pour l’emploi et la formation en agriculture

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