La végétalisation du bâti, le combat d’Adivet
Les terrasses et murs verts ont le vent en poupe, mais il reste du potentiel à exploiter.
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Des rencontres avec les politiques, un travail sur un référentiel afin d’évaluer les performances des services écosystémiques rendus par la végétalisation du bâti, un voyage d’étude à Vienne (Autriche) où les adhérents d’Adivet ont pu visiter des réalisations exemplaires mais également approcher l’association sœur locale et échanger avec des politiques autrichiens…
Lors de la dernière assemblée générale d’Adivet, le 20 octobre, un point a été effectué sur les nombreuses activités de l’association, dont le but premier est de promouvoir le développement de la végétalisation des toitures et des façades. La démarche porte ses fruits, puisque « toutes les actions menées depuis près de vingt ans ont contribué à un essor sans précédent des toitures végétalisées en France, avec plus de dix millions de mètres carrés réalisés ».
Autres initiatives envisagées : un colloque en 2021 sur le thème « Bâti végétalisé et biodiversité urbaine » et la finalisation des règles professionnelles pour le bardage rapporté végétalisé.
Un marché de plus de 220 millions d’euros
L’assemblée générale a donné l’occasion de dévoiler les résultats de l’Observatoire du marché. La filière compte plus de mille entreprises regroupant un volume d’activité s’élevant à plus de 220 millions d’euros. La tendance est plutôt dynamique, même si elle est jugée encore insuffisant par la profession, au vu du potentiel français ou en comparaison avec le marché allemand.
Le nouveau conseil d’administration a choisi Yannik Beix, directeur de Sopranature, pour présider Adivet ces deux prochaines années. L’équipe qui l’entoure « aura à cœur de poursuivre les actions engagées ».
Pascal FayollePour accéder à l'ensembles nos offres :