Le marché du rosier a subi une décroissance à cause de son image technique et vieillissante. « On ne l’a pas vu venir », reconnaît Jean-Marc Pilté, rosiériste dans le Loiret. Le mot même renvoie à une plante « à papa-maman », un arbuste qui serait technique et capricieux, réservé aux passionnés. Il ne séduit plus les jeunes. Mais pourquoi tant de désamour, alors que contrairement à ce que l’on peut penser, il possède beaucoup d’atouts ? La recherche a bien avancé ces dernières années et les obtenteurs proposent non seulement des variétés résistantes aux maladies, mais aussi faciles d’entretien. Des gammes de rosiers en zéro phyto pour les espaces verts et aménagements paysagers ne demandent que très peu d’entretien : une taille sévère une fois dans l’année, et qui peut même s’effectuer au taille-haie. Des qualités appréciées des professionnels du paysage, mais aussi des jardiniers néophytes.
Démodé, vieillissant, technique… Le rosier souffre d’une image négative auprès du grand public et d’une partie des professionnels du paysage. Pourtant, ses qualités sont là et ont fait leurs preuves. La filière se demande comment convaincre les plus réticents et relancer la consommation de cet arbuste qui gagne à être redécouvert.Dossier réalisé par Léna Hespel
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