Sapin-Expo Un Salon dédié à la production de sapins de Noël naturels
Réunis dans le Morvan le 16 juin, les producteurs de Sapins de Noël se sont attachés à communiquer sur les sujets qui les préoccupent : les prix en hausse et les ventes trop précoces.
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Les acteurs de la filière du sapin de Noël naturel se sont retrouvés à Saulieu (21) jeudi 16 juin pour la deuxième édition du Salon Sapin-Expo après deux reports liés à la pandémie.
La manifestation de référence dédiée au sapin de Noël dans le Morvan, première région française de production de sapins de Noël*, a été l’occasion pour près de 500 visiteurs et professionnels de la filière de se retrouver autour de fabricants de machines agricoles, de pépiniéristes, de semenciers ou encore des fournisseurs de services, de fabricants d’engrais ou pesticides. À noter également la présence d’exposants venu d’Allemagne, du Danemark et de Belgique.
Le Salon a été mis en œuvre à l’initiative de l’Association pour l’organisation d’événements sapins de Noël Bourgogne-Morvan, créée par l’AFSNN (Association française du sapin de Noël naturel) et l’UPSNM (Union des producteurs de sapins de Noël du Morvan). Sapin-Expo bénéficie du soutien de la région Bourgogne-Franche-Comté, du conseil départemental de la Côte-d’Or et de la ville de Saulieu.
Hausse du prix des arbres de Noël
Ce n’est pas la sécheresse qui inquiète la production mais, affecté par l’inflation et le contexte économique actuel (logistiques, coûts des matières premières, manque de main-d’œuvre), « les pépiniéristes prévoient une hausse du prix des arbres de Noël en fin d’année pour les consommateurs », précise Frédéric Naudet, pépiniériste à Leuglay (21) et président de l’Association française du sapin de Noël naturel.
Vincent Houis, animateur de l’AFSNN, estime pour sa part que « le sapin de Noël est un produit frais et que les consommateurs sont de plus en plus en attente d’informations sur la provenance et la région d’origine des produits. Outre les marques commerciales individuelles propres à certains producteurs comme, par exemple, “Sapin, légende du Morvan”, un projet d’IGP sapins de Noël du Morvan est à l’étude pour faire face à la concurrence des sujets de provenances étrangères et compléter ainsi ceux portant le label rouge, signe officiel de qualité supérieure, ou issus de culture raisonnée, en préférant le désherbage mécanique au désherbage chimique.
Enfin, les producteurs souhaitent également une livraison tardive pour une vente autorisée en magasin, selon un cahier des charges précis, à partir du premier week-end de décembre pour que le végétal, bien que coupé, soit frais et garde bien ses aiguilles jusqu’aux fêtes de Noël (voir ici : «Commercialisation : Attention, le sapin de Noël se vend trop tôt !»).
François ARNOULD*D’après une étude 2020 pour FranceAgriMer et l’interprofession Valhor et réalisée par Kantar, il se vend en France 5,9 millions de sapins de Noël naturels chaque année, pour un chiffre d’affaires de 170,5 millions d’euros.
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