Rendez-vous pour les urbains en mal de nature ou pour les politiques en quête de notoriété, le Salon de l’agriculture va de nouveau se tenir Porte-de-Versailles, à Paris. Il reste avant tout une vitrine des professionnels à l’attention des citoyens, le monde agricole cherchant à y peaufiner son image. Mais plusieurs actions retiennent l’attention pour les professionnels, et pas que pour déguster des spécialités régionales...
Au stand de la Ferme digitale, association fondée par cinq start-up pour « promouvoir l’innovation et le numérique pour une agriculture performante, durable et citoyenne », un grand nombre de conférences permettront de faire le point sur des sujets importants. Par exemple, il sera possible de découvrir des initiatives d’agrivoltaïsme, de mener une réflexion sur la façon d'attirer les jeunes vers les filières agricoles, deux problématiques totalement communes à l’ensemble des filières de production.
Les biostimulants, la transition écologique, la gestion des sols seront aussi l’objet de rendez-vous avec des spécialistes et chercheurs.
De même, des conférences proposées sur la logistique, la surveillance des cultures par satellite auront autant d’intérêt.
Le programme complet est disponible sur le site lafermedigitale.fr.
2 760 entreprises horticoles pour 1,8 milliard d’euros de chiffre d’affaires
FranceAgriMer profitera aussi du Salon pour faire le point sur les nombreux métiers que couvre son action. Le mercredi 1er mars à 11 h, l’organisme propose de mieux faire connaître l’horticulture en trente minutes. Y seront dévoilés les chiffres du dernier recensement agricole datant de 2020. Selon ce travail, la filière horticole made in France, ce sont 100 000 références produit mises en vente par 2 760 entreprises de production, soit un chiffre d’affaires de 1,8 milliard d’euros et 16 244 emplois.
Mais des rendez-vous plus larges, concernant l’impact de l’inflation sur l’agriculture, l’engouement pour les plantes à parfum ou encore le témoignage d’entreprises ayant bénéficié du plan de relance national peuvent constituer des centres d’intérêt.
Là aussi, le programme est vaste et à voir sur le site Internet.
De nombreux organismes professionnels comme l’Office national des forêts seront présents pour présenter leurs travaux en termes, par exemple, d’adaptation au changement climatique. Le pavillon 4 est quasiment entièrement dédié aux métiers et formations agricoles, avec la plupart des structures et organismes de formation, d’accompagnement. Parmi eux, Agri’tech, qui regroupe des start-up innovantes dans le numérique, l’intelligence artificielle ou la robotisation et les drones, ainsi que Agri’recrute, un espace destiné à attirer les jeunes vers les métiers du végétal, devraient aussi apporter de bonnes idées.
D’autant qu’un Salon grand public, pour faire la promotion d’une filière, cela reste l’endroit idéal !
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