Nouveau document Agriculture urbaine : le baromètre qui permet de tout savoir

L’activité est jeune, a connu un véritable boom il y a quatre ou cinq ans et semble marquer le pas depuis la pandémie de Covid-19 : tel est le sentiment souvent partagé concernant l’agriculture urbaine. Mais qu’en est-il vraiment ?
Pour ceux que le sujet intéresse, le média Agri-city.info, spécialisé dans cette nouvelle activité, a rassemblé toutes les données disponibles à l’échelle française et mondiale, dans un baromètre qui vient de sortir.
Le premier chiffre à retenir : l’agriculture urbaine pourrait réaliser un chiffre d’affaires de 286 milliards de dollars en 2026, selon Agri-city.info.

En France, l’organisme répertorie les villes qui travaillent sur le sujet :
- Paris, avec une exploitation agricole pour 74 000 habitants (contre une moyenne d’une pour 128 habitants en moyenne en France) ;
- Lyon, Bordeaux, Marseille ou Rennes.

Avec Lille ou Nantes, ces villes « ont toutes des exploitations agricoles sur leur territoire et agissent pour que cette activité de production soit préservée ».

244 structures répertoriées en France

L’annuaire des professionnels de l’agriculture urbaine recense 244 structures. Agri-city.info en a extrait différentes tendances et les a enrichies des quelques études disponibles pour le secteur à ce jour.

En France, les structures qui développent de l’agriculture urbaine sont majoritairement des associations ou des SAS, sociétés par actions simplifiées.
- 50 % des agriculteurs urbains professionnels ont moins de 40 ans.
- Seuls 30 % tirent leur revenu principal de l’agriculture.
- 44 % cultivent en pleine terre, les autres sont en hydroponie, en aéroponie ou en aquaponie.

Les lauréats de l’appel à projets ANRU « quartiers fertiles » produisent pour plus de 65 % des légumes et pour près de 50 % des petits fruits, loin devant toute autre production…

Le baromètre est réservé aux abonnés payants d’Agri-city.info et/ou téléchargeable au prix de 300 euros HT sur le site www.agri-city.info